lundi 29 avril 2013

Match de Footie à domicile - Football Australien à Barham



Ce samedi a eu lieu dans le stade de Barham, le match de Football Australien contre l’équipe de Lake Boga. Cet événement a lieu à domicile 2 fois par mois, contre les villes adversaires du Victoria. Tout le village est au rendez-vous et on peut y voir les plus jeunes, les ados et même les anciens. Le football australien est appelé familièrement le footie, ou également l’AFL (Australian Football League). Mais pour comprendre ce sport, il est important de faire un rappel de ses règles (qui peuvent nous sembler étranges en comparaison de notre traditionnel rugby).
    

  
Pour commencer le terrain est ovale, ce qui en fait un endroit chaleureux. On a pu remarquer avec stupeur qu’ici les spectateurs regardent depuis leurs voitures et klaxonnent à chaque but.
Pour les buts : il y a quatre poteaux, (deux grands centraux et deux petits sur les cotés à chaque bout du terrain : 6 points pour un but entre les deux grands pour un lancer aux pieds et 1 point pour les autres tirs).
Sur le terrain, il y a du monde : 18 joueurs dans chaque équipe; beaucoup d’arbitres et des messagers en jaune fluo dont le rôle est de faire passer les consignes de l’entraineur ou d'aller voir de plus près ce qu’il se passe. N’oublions pas de citer l’indispensable Waterboy qui réapprovisionne en eau tout ce joyeux monde. De plus, à chaque quart de temps, tous les spectateurs rejoignent le terrain pour assister au débriefing des points et des joueurs.
   

Le ballon est ovale comme au rugby; les passes se font plus souvent au pied, les passes à la main sont possibles, mais en frappant la balle comme au volley. Sur le terrain, tout est permis : comme arrêter un joueur qui a le ballon (ou qui va le recevoir), en le poussant, le tirant, le plaquant, ou en tapant son ballon. Résultat : des contacts entre joueurs dynamiques voire assez violents.
Quant à la remise de jeu, elle est plutôt folklorique car ce sont les arbitres qui peuvent l’exécuter en lançant le ballon en l’air au hasard.
Cette journée sportive s’est clôturée par une fête entre joueurs et spectateurs… plutôt arrosée.  La shuffle-night, une soirée au concept original : chacun choisit sa chanson et la dernière de la soirée sélectionnée par l’ordinateur indique le gagnant qui remporte la coquette somme de 1000$.
Tout le monde a dansé énergiquement, passionnément et nous avons passé un agréable moment entourées de tous ces curieux qui souhaitaient savoir ce que faisaient ces deux françaises à Barham ! Difficile de ne pas avouer que toute cette attention nous a changées de nos paisibles orangers.

dimanche 28 avril 2013

Les bons plans de Marie et Emilie

Après l'installation du van au Poney Club pendant deux jours, nous sommes dorénavant installées dans le jardin de Danny, un sympathique Australien qui nous prête sa salle de bain en l’échange de petits services : promener ses chiens et préparation d’un bon repas hebdomadaire.

Les occupations diverses ici:
- Week-end dans les alentours où se trouvent de nombreux lacs tels que Kangaroo Lake, Lake Boga, Lake Charm (où nous avons assisté à une compétition de ski nautique de l’Etat du Victoria). Visites des villes de Swan Hill et Kerang.
 
    
- La soirée Parmigiana du Barham Hotel le jeudi soir (dinde panée accompagnée de jambon et fromage gratiné, pas du plus diététique qu’il soit mais tellement bon !)
   
- Trainer au Op Shop (genre d’Emmaüs dont les fonds sont reversés aux hôpitaux) pour dégoter les bons plans.

- Promener les chiens fous de Danny, ou plutôt se faire promener par eux.
 

- Regarder discrètement dans le frigo pour voir si Danny apprécie les plats que nous lui concoctons (dit : la technique de la commère).

      

- Visite de la ferme laitière de nos amis A-G, aider à mettre en place les treilleuses sur les pis, tout en évitant les bouses qui atterrissent et aller faire du quad autour de la propriété.
 
 
- Balade en vélo dans le bush sur l’île de Gunbower, 26400 hectares, situé entre la Murray River et Gunbower Creek (et à deux pas de chez notre hôte). On peut y découvrir de nombreuses variétés d’oiseaux et également les traces de vie Aborigène comme des formes sculptées dans les arbres, des outils en pierre et également des ossements.

 

 

 
- Ecrire des messages rigolos sur des oranges, à Bruce, le bras droit du fermier (qu’on surnomme le cow-boy) pour lui décrocher un sourire.
 

- Le match de football australien (footie) du samedi.
   
- Aller trainer au club, regarder les anciens de Barham jouer au Casinos pendant que nous utilisons l’accés internet gratuit du Club. Etant les deux jeunettes du lieu, on a le droit a quelques interpellations « alors les jeunes, on est sur facebook! ». NDLR : les Australiens sont de gros joueurs et dépensent en moyenne 2000 dollars par an et par personne.

mercredi 10 avril 2013

Travailler pour des prunes (euh non des oranges)!




Votre mission si vous l’acceptez est de cueillir des oranges :
Les outils :
- un tracteur 4 vitesses
- 3  bin de 400 kgs de contenance (chacune)
- 4 seaux pour la cueillette
- De la crème solaire indice 30 et de l’eau qui coule à flot.
- De la volonté, du courage, de la patience, de la persévérance, de la concentration et de la motivation

Vos ennemis :
- Les mouches qui se collent à votre bouche, vos yeux et n’hésitent pas à revenir sans invitation.
- Le soleil qui commence à chauffer intensément à 10 heures du mat.
- La pause café, la pause clope ou le petit prélassement de fatigue

Les témoins :
- Le fermier qui veille au grain et passe régulièrement voir l’avancement du remplissage de la bin (et de temps en temps par pitié aide à remplir quelques seaux d’oranges)

Résultat :
- Une maigre récompense pécuniaire : si l'on compte que 400kgs d’oranges ramassées = 25 dollars soit trois heures de travail, c'est à dire un taux horaire de 8 dollars environ. Mais une bonne tranche de rigolade vaut tout l'or du monde :-)




lundi 8 avril 2013

Les fermiers de Barham


Réveil dans le village de Barham près de la Murray river, nous partons à la recherche de fermes dans les environs et notamment l’orangerie dont on nous avait parlé au Pub. En chemin nous croisons une voiture et demandons où trouver du travail, la charmante dame nous indique le chemin vers une ferme de vaches à lait tenue par A-G.
   


Après quelques minutes de conduite, nous sommes accueillies chaleureusement par ce couple et leur chien Basel. Ils nous informent qu’ils sont propriétaires de 300 vaches dont 260 productrices. Une vache produit de 30 à 35 litres de lait par jour et la multinationale national-food vient chercher leur production tous les matins. Celle-ci leur achète 35 cts le litre de lait, et nous consommateurs trouvons ce litre de lait à environ 1 dollar à Coles ou Woolworth (les supermarchés nationaux). Alan et Gael sont conscients de cette réalité mais sont impuissants face à ce système. « It’s the life » ajouteront-ils (« C’est la vie »…).
Ils n’ont pas de travail pour nous puisqu’ils embauchent déjà à plein temps deux employés.
Après cette agréable conversation, ils nous indiquent le chemin de L’orangerie Williamson, et nous conseillent de nous rendre lundi matin à la société border-packing chargée de l’emballage de toute la production environnante. Le lendemain nous nous y rendons et surprise nous sommes conviées à notre premier jours de cueillette ce mardi 9 avril à 8h dans la ferme Eagle.


samedi 6 avril 2013

A la recherche d'un job de Fruit Picking





Départ matinal de Shepparton. Nous roulons vers Deniliquin en passant Echuca (200 kms au total). Nous allons à Deniliquin car notre van étant immatriculé dans l’état du New South Wales, il nous faut y revenir pour changer le nom du propriétaire de la "registration" du van.
La "registration" en NSW ne peut pas se faire sur internet, contrairement à d’autres états comme le Western Australia… Après quelques courses pour le réapprovisionnement de la nourriture, nous cherchons un endroit pour dormir. Notre point de chute est un" free camp" à côté de la Murray River avec une plage aménagée où le lendemain matin nous retrouvons des familles passant une journée nautique.
   

Départ dans la matinée. Après un bon petit déjeuner, direction Braham, à 80 kms à l’ouest de Deniliquin. Sur le chemin, nous croisons seulement 5 camions, 3 voitures et une bonne centaine de kangourous assommés sur le bord de route. Le paysage est aride et les champs sont à perte de vue. Mais nous trouvons un petit coin de forêt pour une séance photo ;)


    
Nous arrivons à Braham en début d’après-midi, une ville accueillante.  A défaut de trouver l’office du tourisme ouverte en plein week-end, nous allons au Pub pour nous renseigner sur le village et ses opportunités de boulot. Les clients locaux se creusent l’esprit pour nous aider à trouver des fermes, notamment l’orangerie à la sortie du village que nous irons voir demain.