dimanche 19 mai 2013

Bienvenue en Australie du Sud


Nous quittons Mildura, le cœur plein de joie, 400 kms de contrées arides qui nous font penser aux paysages d’Afrique qu’on découvre sur les reportages de la Cinq.
Mitsu (notre bien aimé Van) roule à toute allure, sauf quand il aborde une belle montée avec le vent de face.  Arrêt pour la nuit à Nuriootpa dans la Barossa Valley où nous trouvons une aire de repos pour que notre acolyte italien puisse planter sa tente. Après une nuit agitée (où Alessandro s’est battu contre vents et marées, pour ne pas que la tente s’envole et subisse un orage persistant…), nous sommes réveillés de bonne heure. Le programme préparé au millimètre, plus que quelques jours et la Barossa Vallée n’aura plus de secret pour nous ! Mais cette aire de repos est tellement sympathique que « Mitsu » décide d’y rester pour admirer le paysage. C’est alors que commence une folle journée, non pas de visites et découvertes de cette région viticole mondialement connue, mais une journée de dépannage.

1ère piste : problème de batterie…
Marie d’un pas décidé affronte les automobilistes de la Sturt HightWay. Grâce à ses grands signes et son placement stratégique au milieu de la route, Marie arrête de l’Australien coûte que coûte. L’heureux élu : un cinquantenaire très sympathique, qui a décidé de nous aider malgré un emploi du temps chargé (il est propriétaire de l’écurie prestigieuse de Tanunda).  Direction le centre ville de Nuriootpa pour l’achat de câbles batterie afin de recharger notre imbécile de « Mitsu », car quand « Mitsu » a décidé de faire des siennes, il n’est plus l’élu de notre cœur ! Évidemment, cela aurait été trop simple si notre panne était due à un simple problème de batterie ! 30 minutes d’acharnement ne suffiront pas à réveiller le corps inerte de « Mitsu » le fainéant.

2ème piste : trouver un garagiste tout terrain pour rendre visite à « Mitsu »
Débarquées à Nuriootpa par notre sauveur, nous rentrons chez un concessionnaire haut de gamme, et nous apprenons avec étonnement que les garages automobiles ne se déplacent pas pour dépanner un véhicule. Nous devons souscrire à un service national de dépanneur appelé le RAA moyennant une cotisation annuelle de 233 dollars (l’équivalent d’une grande plateforme téléphonique qui vous pose des tas de questions inutiles, et a de gros problèmes de communication en interne « Ah bon vous êtes toujours en panne ?.. »).  Résultat : L’attente prévue à 30 minutes a subi un décalage horaire d’une heure supplémentaire. Pour faire passer la facture salée, on squatte le concessionnaire et noie notre chagrin à grand coup de cafés et de sucreries au caramel. 
   
  
3ème piste: Mitsu va-t-il mourir et nous abandonner à notre triste sort de sans abris ?
Retour à la case départ : l’aire de repos. Le garagiste inspecte la bête selon lui le problème viendrait à 75% du « coil ». Nous avons trouvé notre ennemi, c’est le « coil », ce fichu « coil » dont nous ne prendrons pas le temps de vérifier la traduction française (car comme on dit Trop de mécanique tue la mécanique). Ni une ni deux, nous partons à la recherche du « coil » adéquat pour notre Mitsubishi 1989 mais cette fois-ci tractées par notre super garagiste et son 4X4 dernier cri. 


 
4ème piste: Alors c’est le « coil » ? 
Le lendemain, après la réception du fameux « coil » en magasin , notre cher garagiste arrive pour le changement de la pièce et c’est avec grande joie que Mitsu ronronne de bonheur prêt enfin à découvrir les vignobles de la Barossa Valley (et non pas uniquement ses garagistes).
 


dimanche 12 mai 2013

Au revoir Barham, des souvenirs plein la tête!

C’est avec grand regret que nous quittons le village de Barham qui nous a accueillies les bras ouverts. Nous garderons en mémoire tous ces gens formidables qui ont fait leur maximum pour que notre séjour ici se passe dans les meilleures conditions.

Allan et Gaël (Photo 1) de la ferme laitière grâce à leurs filons qui nous ont permis de trouver du travail mais aussi leur gentillesse et leurs bons plats, Jackie et Tara de la coopérative qui nous ont aidées pour nos démarches administratives, Tonton Danny (Photo 2 et 3) comme nous l’avons surnommé avec affection pour sa générosité et son œil bienveillant, ainsi que notre cher boss (Photo 4) qui nous a laissé notre indépendance au travail. N’oublions pas notre adoré Bruce (Photo 5) qui nous a chouchoutées et aidées à remplir quelques bins.
  






  
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