dimanche 27 janvier 2013

Chez Nana à Maroubra

Ici ça sent le bon thé chaud, on entame de longues conversations en regardant cette vue plongeante sur Maroubra, pendant que le gigot d'agneau aux tomates bouillonne dans la cuisine. Nana est une joyeuse grand-mère qui, malgré son âge d'or, a un grand sens de l'humour et une belle ouverture d'esprit. En échange de quelques services, Nana m'accueille chez elle et m'offre le gite et le couvert. Elle me raconte comment était Maroubra quand elle était une petite fille. Le centre ville accueillait uniquement quelques magasins et le quartier résidentiel était excentré, remplacé à ce jour par des immeubles et un grand centre commercial. Nana regarde l'Australian Open avec attention chaque jour, et elle regrette que l'Ecossais Andy Murray ait perdu contre le redoutable Djokovic. Un match éreintant pour les deux adversaires après une bataille de 4h54 en 5 set. Un match de tennis héroïque pour Murray qui s'est battu jusqu'au bout!
Je passe de bons moments avec Nana, c'est un peu comme ma grand-mère australienne, elle qui commence toutes ses phrases par "Love", et se préoccupe de m'aider à trouver un travail pour la suite de mon périple.




Soirée d'au revoir au restaurant thaïlandais

vendredi 18 janvier 2013

WASTE NOT by Song Dong




WASTE NOT est une exposition gratuite mise en place dans le cadre du festival de Sydney 2013. Cette phrase résonne comme un écho, titille nos oreilles dans cette société de consommation dans laquelle nous vivons. Ce cri sorti du néant nous interpelle. Ne gaspillez pas !!! A première vue, je reste plutôt imperméable à cette exposition. Devant moi s'amoncellent des milliers d’objets plus vieillissants les uns que les autres, entre les brosses à dents défraichies, les vieux bouquins d’histoires, les peluches poussiéreuses et les sacs à mains vintage, une question raisonne en moi … Qu’a voulu exprimer l’artiste?  « Song Dong »  n’est pas un farfelu fétichiste qui collectionne montagne d’objets. Song Dong a une histoire familiale qui donne à cette exposition tout son sens et qui transparait derrière chaque objet. Revenons-en au début : sa mère ayant une vie modeste pendant la révolution culturelle chinoise a toujours eu pour habitude de garder  les objets de la vie de tous les jours, aussi ridicules qu’ils puissent être : bouteilles en plastique usagées, médicaments périmés, cartons d’emballage défraichi...,tout  pouvant être réutilisé, recyclé ou retransformé. En 2005, sa mère plonge dans une intense dépression à la suite de la mort de son mari, père de l’artiste. Elle ne s’alimente plus, ne voit plus personne, s’enferme dans sa bulle et devient un fantôme aux yeux de tous. Voyant sa mère dans un tel état de tristesse, et après diverses tentatives pour la sortir du chaos, l’artiste trouve enfin la solution en l’incluant dans son projet artistique, en utilisant ses objets précieusement gardés. Sa mère retrouve petit à petit le sourire et  on peut découvrir sur le toit de chaque lieu d’exposition le message suivant en mandarin : « Papa ne t’inquiète pas, maman va bien et nous aussi ». Une ode à la famille et à l’art, cette exposition fait le tour du monde et sa prochaine installation est prévue à Sao Paulo.






samedi 12 janvier 2013

Ouverture de cadeaux en altitude




Noël se fête après l’heure et il est temps pour moi d’ouvrir mes cadeaux de Noël. Petite précision : la poste australienne n’est pas des plus efficaces pendant les fêtes de fin d’année, soit presque 4 semaines d’attente. Mais le colis arrive enfin; j’en profite pour défaire mes cadeaux dans un endroit exceptionnel : la Sydney Tower sera mon point de chute. Située en plein centre de la City, c'est l'attraction touristique par excellence ! En seulement quelques secondes, nous montons les 305 mètres qui nous séparent du sol. En haut, un buffet nous attend : confit de kangourou, saucisses de crocodile sont au programme, tout comme l’impressionnante vue panoramique rotative sur 360°. Des amis, des cadeaux, des délices, que demander de plus! Même si le Père Noël a été en retard cette année, quelle joie de découvrir ces présents venus d’un pays si lointain appelé la France. En plus il a pensé à tout : des cadeaux pratiques et légers (ou rapidement consommables). Merci à Papa et Maman Noël !
           





  

vendredi 11 janvier 2013

MIA enflamme Newtown!!


Quelle surprise, lorsque je tombe un jour sur une affiche de concert : MIA vient se produire à Sydney !!!! Mon cœur s’emballe, je n’ai plus qu’une idée en tête, il me faut ces places coûte que coûte. Cette artiste aux origines sri-lankaises, née à Londres, m’a toujours fait rêver de part son coté Ovni , alliant un style musical variant entre un Hip Hop Electro sonore et des influences raggas. Mais ne vous fiez pas à son joli petit minois. MIA aime provoquer avec ses textes tranchants, défiant la politique et les problèmes sociaux. MIA est une révolutionnaire qui frappe à coup de beat sonore et vous éblouit avec ses fuseaux fluo et son style funky tout droit sorti des années 80. Son dernier clip « Bad girl » ferait frémir n’importe quel machiste mettant en scènes des femmes voilées sur le toit de voitures dérapant  à toute allure. Le jour J est là. Edward et moi arrivons dans le quartier de Newtown, le lieu de la culture alternative où jeunes de tous styles et horizons se mettent en spectacle pour le plaisir de nos yeux. La mode ici n’est pas celle que les médias souhaitent nous faire subir mais celle que chacun souhaite avoir. Grunges, hippies, styles multiculturels, se rencontrent et  se rassemblent pour assister à divers concerts, ou pour boire un verre dans ces différents cafés et pubs. On retrouve le coté underground de Camden Town (à Londres) et ses lieux dits de cultures alternatives. Quant au concert, MIA nous aura fait découvrir son côté rebelle et notamment quand elle fait monter une partie du public (dont nous) sur scène; chacun y va de son inspiration, ou de sa folie : un plaisir des yeux et des sens. Qui regarde ou qui se donne en spectacle ? Ne suivez plus vos règles, c’est MIA qui décide ;)
               




lundi 7 janvier 2013

Le Searock grill, ça rock!



Le Searock Grill est situé au 15-5 Macquarie Street sur Circular Quay; il bénéficie d’une vue sur le Harbour Bridge et  est situé seulement à quelques mètres de l’Opéra House. L’ambiance y est sympathique, et je me sens chanceuse de faire partie de l’équipe.
 Ce restaurant appartient à des frères libanais qui sont aussi propriétaires d’autres restaurants sur le Quay et notamment la chocolaterie-salon de thé Belge Guylian.  Le recrutement a été rapide. Après avoir déposé mon CV en main propre en candidature spontanée, on me contacte le lendemain pour me proposer un jour d’essai. Une semaine après, me voici fraichement embauchée (depuis le vendredi 28 décembre 2012). L’organisation du service y est exemplaire, et chacun a son rôle : le "runner" (qui comme son nom l’indique n’arrête pas de courir) envoie les plats de la cuisine et ramène les assiettes sales en plonge; l’"assistant waitress" débarrasse les tables et s’assure que les clients ne manquent de rien;  la "waitress" prend la commande et apporte les boissons à table. Tout le monde s’entraide, et il est très agréable de pouvoir discuter avec ses collègues du monde entier (République Tchèque, Allemagne, USA, Italie, Bengladesh, Iran, Suède, Indonésie, Chine).
  
La cuisine y est variée, innovante et moderne. Vous pourrez y découvrir ces originales sucettes de calamars au basilic ou y gouter le Barramundi, poisson australien de rivière à la chair blanche, provenant du Queensland (Nord Ouest de l’île). Et le "must du must", ce plateau de fruits de mer, comprenant langoustes, huîtres, moules et crabes pour 185 dollars. Yummy Yummy!
   

vendredi 4 janvier 2013

« L’entente cordiale » s’installe à Bondi Junction




"Quel titre?" me diriez-vous, "que signifie-t-il ?". C’est un délire que nous avons eu avec mon colocataire anglais Edward... Ayant pu mettre en œuvre ensemble nos talents culinaires chez la famille Mc D., nous nous imaginions ouvrir un restaurant  qui aurait pu se nommer « l’entente cordiale » faisant ainsi référence au traité de 1904 entre la France et l’Angleterre mettant à jour les différends coloniaux plus ou moins anciens (et notamment au sujet de l'Egypte et du Maroc). 
Nous avons donc posé nos valises dans cet appartement cosy, avec jolie vue sur un patio et son imposant palmier. Nous y cuisinons de bons petits plats dont je vous en dirai plus sur un prochain article. Pour vous parler de Bondi Junction (Bondi, qui signifie en aborigène : l’eau qui se fend sur les rochers): c'est un quartier situé à l’est de Sydney qui a subi d’importants changements depuis le 20ème siècle. A ce jour, il comprend une grande zone résidentielle, une gare de jonction importante pour trains et bus et un centre commercial plus que chic comprenant quelques 300 magasins sur 8 étages.